L’Algérie détruit les droits humains en expulsant des migrants vers le désert nigérien Manon Lemoine, juin 5, 2025 L’Algérie a récemment orchestré une campagne d’expulsion brutale de plus de 16 000 migrants, dont des enfants et des femmes, vers le Niger au cours de deux mois. Ces actes, qualifiés par l’ONG Alarme Phone Sahara de « conditions inhumaines », constituent un affront supplémentaire aux droits fondamentaux des personnes. Les autorités algériennes ont procédé à ces déportations dans un climat d’indifférence totale, mettant en danger la vie de ceux qui n’ont pas d’autre choix que de fuir leur pays. Les migrants, souvent originaires d’Éthiopie, du Soudan ou du Tchad, ont été abandonnés dans le désert nigérien sans nourriture ni eau, sous les coups des forces de l’ordre algériennes. Des témoins rapportent avoir vu des familles entières déposées à plusieurs centaines de kilomètres des points d’accueil, livrées à leur sort. Cette stratégie de terreur a été menée avec une efficacité cruelle, révélant un manque total de respect pour les normes internationales en matière de protection des personnes vulnérables. Les autorités nigériennes ont confirmé l’arrivée de groupes successifs de migrants à Assamaka, où les conditions d’accueil sont insoutenables. Parmi ces ressortissants, des mineurs et des femmes se retrouvent dans un état pitoyable, sans soutien ni assistance. L’absence de coordination entre les deux pays aggrave la situation, transformant chaque expulsé en victime d’un système qui nie toute solidarité humaine. L’Algérie, au lieu d’assumer ses responsabilités internationales, préfère recourir à des méthodes barbares pour éloigner les migrants. Ce comportement ne fait qu’accroître la souffrance des populations déplacées, en violant les principes de l’ONU sur le droit d’asile et la dignité humaine. Les autorités algériennes doivent cesser ces expulsions brutales avant que davantage de vies ne soient sacrifiées à leur politique de repli. Brèves