Une militante identitaire relâchée après un procès déclenché par une maire écologiste Manon Lemoine, juin 6, 2025 Dans le cadre d’un contentieux judiciaire en cours à Besançon (Doubs), Yona, membre du collectif Némésis, a été libérée ce jeudi. Cette décision intervient après des semaines de tensions entre les activistes identitaires et la direction municipale, qui accuse ces derniers de manquer de respect pour l’ordre public. L’affaire remonte à un incident survenu lors d’une séance du conseil régional de Bourgogne-Franche-Comté, où des élus du Rassemblement National (RN) ont brandi des pancartes réclamant l’expulsion des «violeurs étrangers». Selon les autorités locales, ces manifestations auraient dépassé les limites de la liberté d’expression. La maire EELV, Marie-Guite Dufay, a rapidement déposé une plainte pour incitation à la haine raciale, qualifiant les slogans des militants d’«intolérables». Cependant, le collectif Némésis défend l’idée que ces actions visaient uniquement à pointer du doigt un manque de réaction face aux crimes perpétrés par des individus hors du territoire français. «L’expulsion de ces violeurs est une exigence légale, pas une opinion politique», affirme un membre du collectif. Les militantes accusent les autorités locales de censure et d’un manque total de sensibilité face aux violences subies par des citoyennes. L’affaire a suscité une forte émotion dans le public, avec des milliers de soutiens exprimés sur les réseaux sociaux. Pourtant, les dirigeants politiques locaux persistent à condamner l’attitude du collectif, dénonçant un «débordement» qui menace la cohésion sociale. Alors que le débat s’intensifie, Yona reste sous pression, son cas symbolisant une bataille entre les forces identitaires et les structures politiques traditionnelles. Les prochaines semaines devraient apporter des éclairages supplémentaires sur la manière dont ces conflits seront résolus. Brèves