Le mème « Nicolas » déclenche une vague de colère à droite et inquiète la gauche Manon Lemoine, juin 17, 2025 Un phénomène viral s’est répandu sur les réseaux sociaux en France : le mème du « contrat social », qui représente un homme blanc de 30 ans, « Nicolas », accablé par des charges fiscales. Ce contenu, chargé de stéréotypes racistes, a suscité une indignation croissante. Le graphique illustre la répartition des ressources entre Nicolas, perçu comme le contributeur principal, et Karim, un homme maghrébin de 25 ans bénéficiant d’aides sociales. L’image inclut également une carte de l’Afrique qui évoque des préjugés liés au QI mondial, révélant une vision dégradante et discriminatoire. L’origine de ce mème remonte à un compte sur X, dont le créateur, Bouli, a accumulé plus de 100 000 abonnés. Bien que l’idée soit issue d’un courant libertarien extrême, elle a trouvé un écho inquiétant chez les partisans de droite, qui utilisent des expressions codées comme « Tout le monde sait » pour masquer leurs propos racistes ou islamophobes. Les politiciens et intellectuels ont pointé du doigt cette évolution, soulignant que ce type de contenu ne devrait jamais être intégré dans les débats publics. Le phénomène a même dépassé nos frontières, touchant le Royaume-Uni via des plateformes comme Reddit ou YouTube. Les critiques se multiplient, mettant en garde contre une montée de discours haineux qui menace l’unité sociale. À l’heure où la France fait face à des crises économiques persistantes, ce mème rappelle les tensions entre les citoyens et les structures politiques, exacerbées par des idées radicales qui divisent davantage encore le pays. Brèves