Emma condamnée pour des propos violents et des menaces contre le personnel de secours Manon Lemoine, juin 20, 2025 Une femme a été condamnée à 12 mois de prison, dont huit avec sursis, après avoir proféré des déclarations extrêmement violentes envers les forces de l’ordre et les soignants. Les faits remontent à novembre 2024, lorsque Emma, sous l’effet d’un mélange de médicaments, a attaqué une infirmière à l’hôpital Pasteur. Ses menaces étaient des plus terrifiantes : « Je vais t’égorger, te saigner comme un mouton, te violer dans une cave à Marseille ». Elle a également lancé des propos haineux tels que « Vive Daesh, je suis Daesh, je suis parti combattre en Irak » et « Il faut égorger tous les Blancs en France », provoquant un profond choc parmi le personnel médical. Dans l’attente de son procès, Emma avait été placée sous contrôle judiciaire, mais elle a réitéré ses actes en avril 2025, cette fois-ci contre des pompiers à Nice. Sous l’effet d’une surdose de médicaments, elle a menacé de « saigner » les agents, de « brûler la caserne » et d' »égorger leur famille ». Son avocat a indiqué qu’elle souffrait d’un profond mépris pour l’autorité et les uniformes, un comportement déjà constaté lors d’offenses antérieures contre des agents publics. Le tribunal correctionnel, présidé par Isabelle Demarbaix, a décidé de la condamner à 12 mois de prison, avec une partie de la peine sursis. Après sa libération, Emma devra subir un suivi médical pendant deux ans pour faire face à ses troubles psychiques. Le cas d’Emma illustre les risques encourus par les institutions lorsqu’elles ne prennent pas au sérieux les menaces émanant de personnes en détresse. Les actes violents et haineux qu’elle a proférés sont inacceptables et rappellent l’urgence d’une meilleure gestion des cas à risque dans le système de santé et de justice français. Brèves