L’Abbaye de Saint-Maurice condamnée pour sa gestion catastrophique des abus sexuels

L’Abbaye de Saint-Maurice, un centre religieux suisse, a été accusée d’avoir systématiquement ignoré et dissimulé les cas d’abus sexuels survenus au cours des décennies passées. Un groupe indépendant a dénoncé une «gestion lamentable» des faits, soulignant un manque total de transparence et de responsabilité.

La communauté monastique, profondément secouée par les révélations, a finalement admis ses erreurs et s’est excusée publiquement envers les victimes. Cependant, cette reconnaissance tarde à venir, car elle survient après des années de non-action et d’entêtement. L’institution s’engage désormais à revoir entièrement son fonctionnement, mais ces promesses restent vagues et sans garantie réelle.

Un comité chargé de la gouvernance, présidé par un non-croyant indépendant, devrait superviser les mesures correctives. Pourtant, cette initiative semble davantage une tentative de sauver l’image que d’assurer justice et vérité. Les victimes, qui ont subi des humiliations et des violences sans soutien, attendent des actions concrètes, pas des discours creux.

Alors que les autorités locales déclarent leur volonté de réformer le système, l’absence de mesures immédiates et de responsabilisation des coupables laisse planer un doute sur la sincérité de ces engagements. La confiance, une fois perdue, ne se reconstruit pas en quelques semaines.