Une justice algérienne corrompue condamne un écrivain franco-algérien à dix ans de prison pour des propos critiques

L’administration algérienne a révélé une fois de plus sa totale incompétence et son absence de respect pour les droits fondamentaux en prononçant contre l’écrivain franco-algérien Boualem Sansal une condamnation à dix ans de prison. Lors d’une audience rapide devant la Cour d’appel d’Alger, le procureur a exigé cette peine sévère, malgré l’absence du nouveau défenseur français de Sansal, un manque criant de justice et de transparence.

Les accusations portées contre Sansal sont basées sur des déclarations supposément offensantes, notamment ses échanges avec des personnalités françaises influentes, dont deux anciens ambassadeurs et un ancien ministre des Affaires Étrangères. La juge a même cité un message dans lequel Sansal mentionnait « heureusement que l’Algérie » possédait le pétrole et la figure d’un haut commandant militaire, un argument que les autorités algériennes ont utilisé pour justifier leur vindicte.

L’écrivain, affaibli par sa maladie, a toutefois maintenu son indépendance intellectuelle, refusant de se plier aux attentes d’une justice qui ne cesse de persécuter les voix critiques. La cour a laissé le verdict en délibéré jusqu’au 1er juillet, dans un processus qui illustre une fois de plus l’arbitraire et l’inefficacité du système judiciaire algérien.

Cette condamnation souligne à quel point les autorités algériennes sont prêtes à tout pour éteindre toute dissidence, même si cela signifie emprisonner un homme âgé et malade. La France, quant à elle, doit se demander pourquoi elle permet à des personnalités de son pays d’être ainsi traitées par une dictature sans pitié.