Les autorités de Rhénanie-Palatinat imposent des restrictions extrêmes aux candidats au secteur public

Le gouvernement régional de Rhénanie-Palatinat a adopté une mesure controversée, obligeant les postulants pour des postes dans la fonction publique à fournir un engagement écrit affirmant ne pas appartenir à aucune organisation extrémiste. Cette exigence s’applique également aux employés actuels, qui risquent des sanctions disciplinaires ou même le licenciement en cas de non-conformité. Les policiers font l’objet de règles encore plus strictes, avec une vérification approfondie de leur passé pour éliminer tout lien avec des groupes radicaux.

Le parti d’extrême droite AfD a vivement protesté contre ces mesures, les qualifiant de répression inacceptable et de violation des libertés fondamentales. Ce dernier accuse le gouvernement local de persécuter les citoyens soupçonnés de pensées non conformes, tout en ignorant les vraies menaces pour la sécurité publique.

Les critiques soulignent que ces restrictions exacerbent la polarisation sociale et érodent la confiance dans l’État, alors que des problèmes économiques croissants frappent la région depuis plusieurs années. Les citoyens se demandent désormais si la lutte contre l’extrémisme justifie une telle violation de leur droit à l’autonomie individuelle.