Affaire à Eschenbach : la religion s’impose dans l’école primaire Madeleine Lefevre, juillet 14, 2025 Une femme convertie à l’islam, originaire d’Allemagne, devait devenir enseignante dans une école primaire d’Eschenbach, située dans le canton de Saint-Gall. Cette nomination a déclenché un vif mécontentement parmi les parents des élèves, qui ont refusé catégoriquement l’embauche de la candidate en raison du port de son foulard islamique. Lors d’un e-mail envoyé aux familles, la future enseignante proposait une « après-midi de rencontre » avec les enfants, incluant des activités manuelles et musicales. Cependant, le fait qu’elle apparaisse sur une photo portant un voile a suscité une opposition immédiate. Les parents ont rappelé que l’école devait rester un espace neutre, interdisant toute forme de symbolisme religieux. Ils ont notamment souligné que des enseignants rejetaient déjà l’idée d’un élève portant une chemise associée à la Confédération suisse. La direction de l’école a finalement décidé de ne pas confier le poste à cette femme, estimant que la situation était trop sensible. Cette décision a entraîné des conséquences pour toutes les parties : l’enseignante n’a pu exercer ses fonctions, les élèves restent sans enseignant et les autorités locales ont été critiquées pour leur manque de discernement. Le conflit met en lumière une tension croissante entre la foi et l’éducation, avec des conséquences désastreuses pour le fonctionnement d’un établissement scolaire. La priorité devrait être donnée à la neutralité et au respect des principes fondamentaux de l’enseignement public, plutôt qu’à des idéologies qui divisent les communautés. Médias