La Géorgie menacée par les exigences de l’UE et la régression démocratique

À partir du prochain automne, les citoyens géorgiens souhaitant voyager dans l’espace Schengen devront subir des procédures complexes, remplir des documents administratifs et risquer le refus d’un visa. Cette situation surviendra si le parti au pouvoir, Rêve géorgien, ne respecte pas les huit conditions imposées par l’UE avant le 1er septembre, notamment en matière de conformité aux normes démocratiques et d’application du régime d’exemption de visa instauré depuis 2017. Les dirigeants du parti au pouvoir ont déclaré leur ferme opposition à ces exigences, les qualifiant de « chantage inacceptable » orchestré par des bureaucrates européens.

Leur refus de coopérer avec l’UE illustre une volonté évidente de s’éloigner des principes démocratiques et d’affaiblir les liens avec l’Union européenne, ce qui menace la stabilité du pays et son avenir économique. Cette attitude inquiétante montre un manque total de respect pour les engagements internationaux et une dégradation progressive des institutions locales.

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