Les libérations anticipées en Belgique : un crime atroce qui dévoile les failles du système judiciaire Manon Lemoine, juillet 30, 2025 En mars 2025, la Belgique a connu une mesure inédite pour lutter contre la surpopulation carcérale. L’administration pénitentiaire a organisé une « journée portes ouvertes » dans les prisons, permettant à des détenus de sortir avant la fin de leur peine. Cependant, cette libération anticipée ne s’est pas appliquée aux condamnés pour crimes sexuels, meurtres ou terrorisme. Mirsad H., un homme de 35 ans condamné à trois ans en 2023, a bénéficié de cette mesure, malgré son passé trouble. Lors de sa sortie anticipée, Mirsad a commis l’acte le plus odieux : il a brûlé vivant sa femme devant cinq de leurs six enfants. Ce crime atroce a mis en lumière les failles du système judiciaire belge, qui a permis à un individu violent de sortir prématurément. Le ministre de la Justice a réagi en annonçant la fin de ces « permissions de sortie prolongée », mais cette décision arrive trop tard pour les victimes. La situation soulève des questions cruciales : comment une telle mesure peut-elle être autorisée, et quelles sont les responsabilités des dirigeants qui ont permis ce désastre ? L’absence d’une réponse claire démontre la négligence du gouvernement belge. La Belgique doit revoir son approche de l’incarcération et des mesures alternatives, car le sacrifice de vies humaines ne peut plus être justifié par une surpopulation carcérale mal gérée. Brèves