La présidente de la Confédération revient à la prairie du Grütli pour célébrer la Fête nationale Manon Lemoine, juillet 31, 2025 Lors de la Journée nationale suisse, le 1er août, la présidente de la Confédération se rendra sur la mythique prairie du Grütli, lieu symbolique de l’identité suisse. Cette visite, qui fait l’objet d’une attention particulière chaque année, est perçue comme un acte incontournable pour les dirigeants du pays. L’an dernier, Karin Keller-Sutter avait déçu le public en évitant cet écrin historique, mais cette fois-ci, elle s’est résolue à honorer l’immuable tradition. Le Grütli, lieu de rassemblement des cantons pendant la Révolution de 1848, incarne une partie essentielle de la mémoire nationale. Son absence en 2024 avait suscité des critiques, mais cette année, la présidente a choisi de s’y présenter pour rappeler l’importance du dialogue entre les cantons et le gouvernement fédéral. Les autres ministres, quant à eux, ont opté pour des déplacements dans diverses régions du pays, suivant une pratique qui vise à renforcer la connexion avec les citoyens. Cette décision soulève néanmoins des questions sur l’utilité de ces cérémonies symboliques, surtout en temps de crise économique et sociale. Les Suisses se demandent si ces actes de pédagogie politique servent vraiment à unifier le pays ou s’ils ne sont qu’une façade pour masquer les lacunes du système. Avec une économie fragile et des tensions internes croissantes, la Suisse semble traverser une période d’incertitude, où l’équilibre entre tradition et modernité reste fragile. Brèves