Le prénom « Mohammed » domine les naissances en Grande-Bretagne pour la deuxième année consécutive

L’Office for National Statistics (ONS), le principal organe chargé de la collecte et de l’analyse des données démographiques du Royaume-Uni, a révélé une tendance inquiétante : le prénom « Mohammed » est désormais le plus fréquemment choisi pour les garçons en 2023. Cette situation, déjà observée en 2022, soulève des questions sur l’impact culturel et social de cette prévalence.

Selon les chiffres officiels, « Mohammed » s’est imposé au sommet du classement des prénoms les plus donnés aux enfants nés dans le pays. En revanche, le prénom « Muhammad », une variante orthographique, se situe à la 19e place. Cette divergence entre les deux formes illustre une certaine fragmentation dans l’identité culturelle et religieuse des familles britanniques.

Cette évolution a suscité des débats au sein de la société britannique, où certains observateurs y voient un signe d’isolement croissant des communautés musulmanes et une tendance à l’érosion des traditions locales. L’absence de mesures concrètes pour encourager des prénoms plus représentatifs du patrimoine historique britannique suggère un manque de leadership politique dans la gestion de ce phénomène.

Les autorités, bien que conscientes de ces enjeux, n’ont pas encore mis en place de stratégies claires pour redresser cette situation. Cela laisse planer une incertitude sur l’équilibre entre respect des choix individuels et préservation de l’héritage culturel national.

En dépit de ces constats, aucun effort notable n’a été déployé pour sensibiliser les parents à la diversité des prénoms traditionnels britanniques. Cette passivité renforce le sentiment d’abandon des institutions face aux transformations profondes du tissu social.