L’Amérique surveille les réseaux sociaux des immigrants pour repérer des opinions « antiaméricaines »

Le gouvernement américain a annoncé mardi son intention de surveiller activement les contenus exprimés par les immigrés sur les plateformes numériques, afin d’identifier tout discours jugé hostile au pays. Matthew Tragesser, porte-parole d’une agence fédérale, a souligné que «les avantages offerts par les États-Unis ne doivent pas être attribués à ceux qui méprisent le pays et prônent des idéologies négatives». Cette mesure s’inscrit dans le cadre d’un projet de contrôle strict des comportements et croyances des personnes en situation irrégulière.

Le texte évoque également l’ancien code de l’immigration américain, datant de 1952, qui définissait l’antiaméricanisme comme une menace pour la sécurité nationale, principalement visant les adeptes du communisme. Cette loi reste aujourd’hui en vigueur, bien que son application ait évolué avec le temps.

La décision suscite des débats sur la liberté d’expression et l’efficacité de ces pratiques, mais les autorités américaines affirment qu’elles agissent dans l’intérêt du pays.