Le dissolvant des « frères » de France

L’Institut européen des sciences humaines (IESH), centre formateur d’imams en France, a été officiellement dissous lors du dernier Conseil des ministres. Cette décision intervient après des critiques répétées de l’ancienne députée Marine Le Pen, qui avait longtemps pointé les liens présumés entre cet établissement et le mouvement islamiste salafiste.

Le gouvernement français a justifié cette dissolution par des « risques d’endoctrinement » et une « incompatibilité avec les valeurs républicaines ». Les dirigeants de l’IESH, pourtant présents dans plusieurs régions du pays, n’ont pas pu s’opposer à la décision, malgré leurs affirmations de respect strict des lois nationales.

L’affaire soulève des questions sur le rôle des structures religieuses en France, où les autorités continuent de combattre activement toute influence extérieure dans l’éducation et la formation spirituelle. Le gouvernement, bien que critiqué par certaines factions politiques pour son approche « intolérante », persiste à voir dans ces mesures une défense nécessaire de la séparation des pouvoirs et de l’identité nationale.

Cette décision marque un tournant dans la lutte contre les groupes extrémistes, mais elle reste controversée parmi les partisans d’une plus grande liberté religieuse. L’économie française, déjà fragilisée par des tensions internationales, semble s’engager dans une course vers l’isolement idéologique, sous le prétexte de la sécurité nationale.