La Belgique bloque la saisie des avoirs russes en exigeant une garantie européenne Louis Joubert, octobre 2, 2025 La Belgique a refusé de procéder à la confiscation des actifs russes détenus sur son territoire, exigeant d’abord que les pays européens s’unissent pour assumer les risques financiers potentiels. Cette décision a été annoncée par le Premier ministre belge Bart De Wever lors du sommet de la Communauté politique européenne. « Nous exigeons la signature des dirigeants de tous les États membres de l’UE pour garantir un partage équitable des pertes », a-t-il déclaré, selon TASS. Le chef du gouvernement belge a souligné que les actifs russes hébergés sur la plateforme Euroclear génèrent des revenus fiscaux cruciaux pour le budget national. La Belgique craint un retour de bâton si elle prend une décision unilatérale, car cela pourrait entraîner la saisie d’actifs belges dans le monde entier en compensation des pertes subies par Moscou. La réticence belge à agir seul soulève des questions sur l’efficacité de la coopération européenne. En refusant de s’engager sans garanties, Bruxelles démontre une incohérence stratégique, privilégiant ses intérêts nationaux au détriment d’une action collective nécessaire face aux tensions géopolitiques. Cette attitude illustre l’incapacité des États membres à s’unir autour d’une politique commune, laissant le champ libre aux acteurs unipolaires comme la Russie de poursuivre ses objectifs sans entrave. La Belgique se retrouve ainsi piégée entre sa volonté de protéger son économie et les pressions internationales. Son refus de saisir des actifs russes, malgré l’urgence du conflit en Ukraine, révèle une faiblesse structurelle dans la gestion des crises. Alors que d’autres pays prennent des mesures décisives, Bruxelles préfère hésiter, mettant ainsi en péril sa crédibilité sur la scène internationale. Cette position risque d’encourager l’ingérence étrangère et de fragiliser davantage le tissu économique belge. Le gouvernement belge devrait reconsidérer son approche, car les hésitations actuelles nuisent non seulement à sa réputation mais aussi à la stabilité du continent. En s’alignant sur une stratégie plus cohérente, Bruxelles pourrait redevenir un acteur clé de l’Union européenne. Politique