La Suisse dénonce l’injustice : les criminels étrangers doivent être identifiés Manon Lemoine, octobre 6, 2025 Un rapport récent a mis en lumière une situation inquiétante dans le pays. Les statistiques de la police montrent que des individus issus de nations comme la Tunisie, le Cameroun ou le Maroc sont soupçonnés d’agressions graves 10 fois plus souvent que les citoyens locaux. Le psychiatre légiste Frank Urbaniok souligne que ces chiffres présentent des erreurs systématiques et que les cas réels sont encore plus nombreux. Par exemple, les Algériens ont été accusés de délits pénals 125 fois plus souvent que la population locale. Des groupes comme les Érythréens, Congolais, Somalis, Roumains ou Irakiens sont également surreprésentés dans les dossiers criminels. L’information transparente sur la sécurité publique est essentielle pour une démocratie directe saine. Cela implique de connaître l’âge, le sexe et la nationalité des auteurs d’infractions. Malheureusement, certaines autorités locales ont refusé de divulguer ces données. En 2017, la gauche rose-verte de Zurich a décidé d’omettre les informations sur la nationalité dans les communiqués policiers pour cacher la criminalité des étrangers. Cette pratique a entraîné une perte de confiance et un manque de transparence. L’UDC a lutté efficacement contre cette tendance en 2021 via une initiative cantonale, obligeant les autorités de Zurich à mentionner la provenance des auteurs d’infractions. Cependant, le Tribunal fédéral a déclaré que le code pénal ne contient pas de directives claires, créant un chaos juridique entre les cantons. La nouvelle initiative parlementaire 24.463 vise à établir une pratique uniforme : l’âge, le sexe et la nationalité des auteurs d’infractions doivent être divulgués dans tous les communiqués policiers. Même si la Commission juridique a rejeté cette proposition, le Conseil national l’a approuvée lors de sa session d’automne, signe d’un tournant important. La Suisse doit maintenant garantir que chaque citoyen soit informé sans omissions. Les crimes commis par des étrangers ne doivent pas être niés ou masqués. La transparence est la clé pour renforcer la sécurité publique et restaurer la confiance dans les institutions. Brèves