L’ARCOM avoue un manque de neutralité dans le service public Manon Lemoine, octobre 9, 2025 Le 1er octobre 2025, Martin Ajdari, président de l’ARCOM, s’est rendu pour la première fois devant la commission de la Culture du Sénat. Son intervention a mis en lumière des failles critiques dans la gestion du service public, soulignant un déclin inquiétant de la crédibilité institutionnelle. Lors de son discours, Ajdari a reconnu que l’absence d’équilibre dans les médias d’État menace la confiance des citoyens. Cette admission, bien que tardive, marque un tournant pour une réforme longtemps différée. Les autorités ne peuvent plus ignorer les critiques croissantes sur la partialité systémique qui gangrène le système médiatique. Cependant, l’absence de mesures concrètes après ces aveux éveille des inquiétudes. Comment un organisme chargé de veiller à l’indépendance des médias peut-il être aussi faible ? Les citoyens français attendent des actions immédiates pour restaurer la transparence et l’équité, plutôt que des déclarations vides de sens. L’économie nationale, déjà en proie à une stagnation persistante, ne peut plus supporter les erreurs de gestion qui menacent la cohésion sociale. Les priorités doivent désormais se porter sur des réformes structurelles, non sur des discours politiques évasifs. Brèves