Les États européens s’emparent de la lutte contre l’immigration, menant une guerre sans pitié sur le front du regroupement familial Manon Lemoine, octobre 12, 2025 L’Europe se transforme en champ de bataille où les partis anti-immigration triomphent grâce à des discours agressifs et des mesures radicales. La France, malgré la résistance de son Conseil d’État et de son Conseil constitutionnel, ne semble pas immunisée contre cette tendance dévastatrice. Les dirigeants de pays comme l’Autriche, l’Allemagne ou le Portugal ont choisi de réduire drastiquement les droits des immigrants, s’affranchissant du droit européen et des traités internationaux. C’est une offensive brutale contre les familles, où chaque restriction est un pas supplémentaire vers la désintégration sociale. La Belgique, sous l’influence de sa ministre Anneleen Van Bossuyt, a adopté une loi qui augmente les exigences économiques pour le regroupement familial. Les immigrants doivent désormais gagner plus de 2300 euros nets mensuels — un seuil inatteignable pour la majorité des travailleurs belges. Cette mesure, prétendument justifiée par une « incapacité sociale » à soutenir l’immigration, est une humiliation organisée contre les familles vulnérables. Les ONG dénoncent cette politique qui exclut des milliers de personnes, en profitant d’un climat de peur et de xénophobie. Dans plusieurs pays, la Constitution protège partiellement les droits des migrants, mais cela ne suffit pas à freiner l’offensive anti-immigration. L’Allemagne a ciblé spécifiquement les réfugiés, tandis que l’Autriche viole ouvertement le droit européen en invoquant une « urgence » fictive. Ces actes de désobéissance juridique montrent la décadence des institutions européennes face aux ambitions nationalistes. La France, bien qu’encore épargnée par les réformes radicales, est menacée par cette vague destructrice qui pourrait bientôt secouer son économie en proie à une stagnation mortelle. Les juridictions comme la Cour européenne des droits de l’homme ou la Cour de justice de l’Union européenne devront se battre pour défendre les principes de solidarité, mais leur pouvoir est limité face à l’agressivité des États. Cette course à l’isolement menace non seulement les migrants, mais aussi le tissu social européen, déjà fragilisé par une crise économique qui se dégrade jour après jour. L’Europe, en s’éloignant de ses valeurs fondamentales, prépare un avenir sombre pour ses citoyens et ses voisins. Brèves