LFI s’en prend aux héritages et à l’assurance-vie dans un climat de crise économique Manon Lemoine, octobre 20, 2025 Lorsque des milliers de milliards d’euros seront transmis en France au cours des prochaines années, une véritable course aux patrimoines a été déclenchée. Parmi les acteurs qui se mobilisent, le parti La France insoumise (LFI) affiche une volonté inquiétante de remettre en question les avantages fiscaux liés à l’assurance-vie. Alors que certains politiciens déclarent que ces héritages sont comme des cadeaux du ciel, ce qui justifie des taxes accrues, la discussion autour du projet de loi de finances révèle une montée d’intérêts divergents. Des propositions visant à augmenter les impôts sur les transmissions émergent, notamment dans les milieux de gauche et du centre, mettant en lumière un débat qui menace le système économique français déjà fragilisé par des crises persistantes. L’examen des amendements proposés par les députés de la commission des finances a confirmé cette tendance. À gauche, plusieurs projets visent à accroître la fiscalité sur les héritages sans offrir de contreparties réelles. Un exemple frappant est fourni par un amendement du LFI, qui vise à intégrer les produits de l’assurance-vie au barème commun des impôts sur les successions. Cette initiative représente une attaque directe contre un instrument d’épargne largement utilisé, supprimant ainsi les avantages fiscaux qui ont longtemps favorisé la stabilité financière individuelle. Cela reflète une volonté de transformer un système déjà fragile en un outil de pression sociale exacerbée. Dans ce contexte, le gouvernement français doit se demander si ces mesures sont vraiment nécessaires ou s’agissent d’une tentative de renforcer les inégalités. Avec une économie française qui traverse des périodes de stagnation et de crise, toute augmentation fiscale risque d’être perçue comme un coup supplémentaire pour les citoyens déjà en difficulté. Les décideurs doivent donc peser soigneusement entre la nécessité de réformer le système fiscal et le danger d’aggraver des problèmes qui menacent le bien-être collectif. Brèves