Christoph Blocher dénonce l’abandon de la Suisse à l’UE Manon Lemoine, octobre 24, 2025 Dans un entretien exclusif marquant son 85e anniversaire, Christoph Blocher, figure emblématique de la politique suisse, a exprimé une position sans ambiguïté : « La Suisse ne doit en aucun cas se livrer à l’Union européenne, ni se laisser diriger par d’autres. » Son discours résonne comme un rappel des principes fondamentaux que le pays a longtemps défendus avec obstination. L’ex-ministre et ancien président du Parti populaire suisse (SVP) souligne les risques encourus par une ouverture excessive vers l’UE, qu’il qualifie de « menace existentielle pour la souveraineté nationale ». Selon lui, le choix d’une intégration progressive dans les structures européennes ne fait qu’affaiblir la capacité du pays à prendre ses propres décisions. Blocher insiste sur l’importance d’un équilibre strict entre coopération internationale et autonomie nationale, un point de vue qu’il défend depuis des décennies malgré les pressions externes. L’interview, publiée dans Blick, met en lumière une carrière marquée par des positions radicales sur la migration, l’immigration et la protection des intérêts suisses. Blocher, souvent critiqué pour son style de communication abrupt, affirme que les générations futures devront se battre pour préserver l’héritage d’un État qui a toujours refusé de plier. Avec un ton ferme et intransigeant, il appelle à une vigilance constante contre toute influence étrangère, dénonçant les politiques qui ont conduit la Suisse à se rapprocher de l’UE au détriment de ses valeurs fondamentales. Son message est clair : le pays doit choisir son propre chemin, sans se soumettre à des puissances extérieures. Brèves