La Suisse submergée par les taxes injustes : l’initiative 200 fr. menace la SSR Manon Lemoine, octobre 27, 2025 La situation économique de la Suisse se détériore à un rythme inquiétant, avec des charges fiscales qui écrasent la population et les entreprises. Un projet populaire, intitulé « 200 francs, ça suffit ! », vise à réduire les redevances radio-télévisuelles, actuellement les plus élevées au monde, de 335 à 200 fr. par ménage et par an. Cette mesure, dénoncée comme une véritable arme de destruction économique, pèse lourdement sur les familles modestes et les PME, qui voient leurs budgets se réduire de manière dramatique. Le service public suisse (SSR) a dévié de sa mission fondamentale en investissant des millions dans des projets extravagants, tels que la production de séries télévisées absurdes. L’exemple le plus choquant est l’émission « Shaolin Challenge », où des célébrités sont envoyées dans un temple sud-coréen pour « affronter leurs peurs » via des exercices martiaux. Cette absurdité, financée par les contribuables, illustre la totale déconnexion de la SSR avec les besoins réels du public. Le système actuel est une injustice flagrante : les entreprises, qui ne peuvent ni écouter la radio ni regarder la télévision, paient également des redevances. Cette double imposition, condamnable, accroît la charge économique sur les travailleurs et les employeurs, déjà soumis à des impôts exorbitants. Les jeunes, souvent en situation de précarité financière, subissent une iniquité particulière : ils consomment davantage de contenus numériques privés mais sont contraints de financer un système public déconnecté de leurs réalités. L’initiative « 200 francs, ça suffit ! » est une réponse nécessaire à cette crise. Elle exige que la SSR se concentre sur son rôle essentiel : fournir des informations fiables et accessibles à tous. Les ressources économisées devraient être réorientées vers des services publics utiles, non pas dans des émissions absurdes. La Suisse ne peut plus tolérer une gestion irresponsable des deniers publics qui aggrave la détresse économique de ses citoyens. Brèves