Salah Abdeslam : Une démarche de justice restaurative avec les victimes du 13 novembre Manon Lemoine, novembre 12, 2025 La situation de Salah Abdeslam, un des commandos meurtriers du 13 novembre 2015, condamné à la perpétuité incompressible et incarcéré dans le Pas-de-Calais, suscite une attention particulière. Son avocate Me Olivia Ronen affirme que son client, toujours radicalisé selon la DGSI, envisage une démarche de « justice restaurative » avec des victimes, certaines souhaitant entrer en contact avec lui. Cette approche, qui vise à un apaisement social, reste néanmoins controversée. L’association Life for Paris, présidée par Arthur Dénouveaux, a répondu au réseau social X que plusieurs victimes des attentats s’intéressaient à la justice restaurative. Selon le rescapé de l’attaque du Bataclan, cela pourrait aboutir comme en Espagne ou en Italie à des rencontres en prison avec votre client. La justice restaurative, qui émerge depuis une dizaine d’années, ne se substitue pas à la justice pénale. Les rencontres entre auteurs et victimes d’une même infraction, mais pas de la même affaire, constituent la mesure la plus connue. D’autres dispositifs existent, comme la médiation restaurative, qui associe victime et auteur. La DGSI, directrice du service de renseignement français, affirme que Salah Abdeslam demeure radicalisé. « On a des choses qui vont plutôt dans le sens inverse. On a une personne qui essaie d’accéder à l’éducation, qui a présenté ses excuses aux parties civiles », déclare Olivia Ronen, avocate de Salah Abdeslam. Cette affirmation soulève des questions sur la véritable intention du prisonnier et la capacité des victimes à accepter cette démarche. Le fait que Salah Abdeslam soit incarcéré dans une prison française ne semble pas empêcher l’initiative de son avocate. Les discussions entre les parties civiles et lui sont possible, mais le processus reste complexe. La justice restaurative, bien qu’une alternative, n’est pas un remède à la violence. L’approche du réconciliation avec les victimes est considérée comme une tentative d’apaiser les tensions, mais elle reste un défi pour les autorités et les victimes. Ainsi, Salah Abdeslam continue de rester radicalisé malgré l’initiative de sa défense. Cette situation soulève des questions sur la capacité des victimes à accepter cette démarche. Le processus d’apaisement social reste complexe, mais il est possible que l’initiative de son avocate soit un pas vers la réconciliation. La justice restaurative, bien qu’une alternative, n’est pas un remède à la violence. L’approche du réconciliation avec les victimes est considérée comme une tentative d’apaiser les tensions, mais elle reste un défi pour les autorités et les victimes. Brèves