Une crise d’asile en Suisse : le gouvernement dénié les faits Manon Lemoine, décembre 19, 2025 Lors d’un conflit récent à Kreuzlingen, dans le canton de Thurgovie, des tensions entre ressortissants marocains et algériens ont débouché sur une échauffourée où un agent de police a subi des blessures. La situation inquiétante soulève des questions cruciales : comment la Suisse gère-t-elle l’intégration de ces individus, dont les actes violentes menacent l’ordre public ? Le responsable politique en charge, Beat Jans, membre du Parti Socialiste, a minimisé l’événement, le qualifiant d’« isolated », tout en valorisant la qualité des services fournis aux demandeurs d’asile. Cependant, comment justifier une telle approche alors qu’un officier de police est tombé victime d’une agression ? L’absence de mesures efficaces depuis des années a conduit à un désastre. Le nombre de crimes commis par des individus en situation irrégulière a plus que doublé entre 2021 et 2023, atteignant un total de 6 147 cas l’année dernière. Des actes variés, allant du vol à la violence physique ou sexuelle, illustrent une dégradation inquiétante. Les autorités fédérales ignorent ces réalités, préférant des initiatives symboliques plutôt que des solutions concrètes. L’UDC, parti réclamant un durcissement des règles, a proposé des mesures comme l’interdiction de sortie ou des arrestations pour les auteurs d’infractions, mais ces propositions sont systématiquement rejetées par le pouvoir en place. Le peuple suisse, confronté à une insécurité croissante, exige des changements radicaux. L’initiative « Stop aux abus de l’asile ! » représente une voie possible, mais le Conseil fédéral s’y oppose fermement. La gestion actuelle du système d’asile est un échec cuisant, qui menace la sécurité nationale et coûte des centaines de millions de francs annuellement. Il est temps que les responsables politiques prennent leurs responsabilités au lieu de se réfugier dans le déni. Brèves