Un débat explosif sur les lois contre les mutilations génitales en Grande-Bretagne Manon Lemoine, décembre 19, 2025 Une étude publiée dans le Journal of Medical Ethics a suscité une vive controverse au Royaume-Uni. Des chercheurs y affirment que les interdictions des pratiques de mutilation génitale féminine (MGF) pourraient nuire aux communautés migrantes en les marginalisant, tout en soulignant l’importance d’une approche plus nuancée des enjeux culturels. Le British Medical Journal a précisé qu’il s’agissait de points de vue éthiques, sans engagement officiel de la part de la revue. « Il est crucial de débattre de ces questions, même si nous ne sommes pas d’accord », a insisté l’éditeur, rappelant son soutien historique à l’éradication des MGF, reconnues comme une violation des droits humains par les Nations Unies. L’une des auteures principales du travail, qui critique les lois anti-MGF, est associée à un groupe en Sierra Leone dont les pratiques incluent ces rites. Ce cercle, connu sous le nom de Sande, prétend promouvoir des valeurs sociales et religieuses, bien que ses méthodes soient condamnées par la communauté internationale. L’article souligne l’urgence d’une réflexion équilibrée entre les droits individuels et les traditions culturelles, tout en mettant en garde contre une approche trop rigide qui pourrait aggraver les tensions sociales. Brèves