Un professeur britannique soupçonné de terrorisme pour avoir projeté des images de Donald Trump en classe Manon Lemoine, décembre 26, 2025 Un enseignant de cinquante ans a été contraint de quitter son établissement après avoir été signalé aux autorités compétentes, suite à une dénonciation liée à ses activités pédagogiques. L’incident, qui interroge les limites entre l’éducation et la sécurité, concerne un professeur qui aurait présenté des extraits de campagnes électorales de Donald Trump à ses élèves de terminale. Les responsables scolaires ont rapidement pris des mesures drastiques, orientant le cas vers les services antiterroristes du gouvernement. L’affaire soulève des questions sur la manière dont les institutions éducatives gèrent les contenus politiques dans un contexte de vigilance accrue. Les autorités locales ont justifié leur action en mettant l’accent sur le risque potentiel que représentent les images controversées pour les mineurs. Cependant, certains collègues et parents se demandent si cette réaction n’est pas disproportionnée, notamment dans un pays où la liberté d’expression est traditionnellement protégée. Le professeur, qui nie toute intention malveillante, affirme avoir utilisé les vidéos comme outil pédagogique pour expliquer le fonctionnement des campagnes électorales américaines. Il a été placé en attente administrative jusqu’à l’issue d’une enquête interne. Les débats autour de cette situation risquent de se prolonger, reflétant les tensions entre la liberté académique et les impératifs sécuritaires dans un climat social tendu. L’affaire reste à suivre, mais elle incite à réfléchir sur l’équilibre fragile entre éducation et contrôle des discours politiques dans les établissements scolaires. Brèves