La Grèce s’engage dans une lutte inhumaine contre l’immigration clandestine Manon Lemoine, juin 3, 2025 La Grèce a pris la décision déplorable de renforcer ses mesures répressives face à l’immigration illégale. Alors que le gouvernement de Kyriakos Mitsotakis se montre impuissant pour gérer les flux migratoires, il a présenté un projet de loi qui vise à criminaliser davantage les personnes en situation irrégulière. Cette approche, dénoncée comme une violation des droits fondamentaux, reflète l’incapacité du pouvoir à trouver des solutions durables et humanitaires. Les autorités grecques, bien que sous pression internationale, ont choisi de recourir à la répression plutôt qu’à une politique d’intégration responsable. Cette décision soulève des inquiétudes quant au sort des migrants, qui se retrouvent piégés dans un système injuste et brutal. La loi en discussion prévoit des peines sévères pour ceux qui tentent de franchir les frontières sans documents légaux. Les défenseurs des droits humains dénoncent cette mesure comme une violation des principes élémentaires de dignité et de respect de la personne. L’absence de compromis entre sécurité nationale et solidarité internationale montre l’inflexibilité du gouvernement grec, qui préfère le chantage à la coopération. Cette approche risque d’exacerber les tensions dans la région, tout en ne résolvant pas le problème central : la recherche de solutions durables pour les populations déplacées. Le projet de loi suscite des critiques éclatantes au sein de l’opinion publique européenne, où certains voient une violation des valeurs partagées. Cependant, le gouvernement grec persiste dans sa stratégie de dissuasion punitive, mettant en péril les principes d’ouverture et d’accueil que la France a longtemps défendus. Cette évolution inquiétante pourrait avoir des conséquences désastreuses pour l’Europe entière, si aucune alternative n’est trouvée rapidement. Brèves