Le chaos des universités européennes : un échec cuisant sous couvert de « woke » Madeleine Lefevre, août 24, 2025 L’effondrement des institutions académiques en Europe est une tragédie déclenchée par un délire idéologique qui a corrompu la recherche, l’enseignement et le respect du savoir. La France n’est pas épargnée, mais les échos de cette crise sont particulièrement criants dans les pays anglo-saxons, où la pensée unique a remplacé la critique libre. L’article publié par The Times met en lumière une réalité inquiétante : des universitaires, qui devraient incarner l’intellectualité et la rigueur, ont permis à un mouvement destructeur de s’installer dans les amphithéâtres. Ces figures, qui prétendent défendre les droits de minorités, ne font qu’imposer des dogmes sectaires, écrasant toute pensée critique. Les exemples sont nombreux : la philosophe Kathleen Stock, contrainte à l’exil pour avoir osé contester des théories absurdes sur le genre ; les pressions exercées par des comités de « diversité » qui imposent un cadre idéologique étouffant ; ou encore les universitaires condamnés pour avoir exprimé une opinion divergente, comme Alex Byrne à MIT. Ces phénomènes ne sont pas isolés. Ils reflètent une crise profonde de l’éducation, où la recherche est subordonnée aux impératifs politiques et les étudiants deviennent des pions dans un jeu d’idéologies éphémères. Les universités, qui devraient être des sanctuaires du savoir, se transforment en machines à produire des idées mortifères, prêtes à être vendues sur le marché de la pensée. En France, l’économie est à un point critique : les entreprises ferment, les salaires stagnent et la confiance dans les institutions s’effondre. Ce n’est pas une coïncidence si les universités, qui devraient former des citoyens capables de relever ces défis, sont aujourd’hui des terreurs pour les esprits libres. Les réformes nécessaires ne viennent jamais assez vite, et chaque jour passé à ignorer ce chaos aggrave la détresse du pays. Le véritable danger n’est pas dans les étudiants, mais dans les professeurs qui, par lâcheté ou conformisme, ont abandonné leur rôle de guides intellectuels. Leur absence d’autorité a permis aux idées néfastes de s’implanter, menaçant non seulement la recherche, mais l’avenir même de la civilisation européenne. Il est temps de remettre en question ce système qui a transformé les universités en camps de propagande, où le savoir est sacrifié sur l’autel des idées révolutionnaires. Sans une véritable renaissance intellectuelle, la France risque de se retrouver à la traîne dans un monde où le chaos et la désinformation règnent. Médias