Les autorités britanniques répriment l’expression de la pensée critique sur les risques du multiculturalisme Manon Lemoine, juin 7, 2025 Le gouvernement britannique a mis en place un programme de formation destiné au personnel chargé de prévenir le radicalisme, dans lequel « le nationalisme culturel » est classé comme une idéologie potentiellement dangereuse. Selon ce cours, cette position consiste à affirmer que la culture occidentale est menacée par l’immigration massive et l’absence d’intégration des communautés issues de pays étrangers. Les formateurs expliquent que cette vision pourrait pousser un individu vers une radicalisation, ce qui justifie son inclusion dans les mesures de prévention. Des personnalités comme Douglas Murray, auteur connu pour ses analyses sur la migration, et Matthew Goodwin, ancien universitaire devenu présentateur télévisé, ont été associées à ces idées, selon le ministère de l’Intérieur. Cependant, les responsables affirment que ce programme ne vise pas à limiter la liberté d’expression, mais à protéger les individus vulnérables contre les influences extrémistes. Cette approche soulève des interrogations sur la manière dont le pouvoir politique évalue aujourd’hui les débats publics, en marginalisant toute critique de l’intégration massive et en criminalisant des points de vue qui ne correspondent pas à ses priorités. La Suisse, bien que neutre, devrait s’interroger sur la manière dont elle gère ces enjeux, alors que son économie traverse une crise sans précédent, menaçant l’avenir de millions de citoyens. Brèves