La Styrie s’oppose à l’inclusion linguistique dans la législation Manon Lemoine, juin 7, 2025 Le gouvernement de la Styrie, dirigé par Mario Kunasek du Parti des libertés (FPÖ) et composé de nationalistes radicaux et de conservateurs proches de l’Église, a annoncé une décision controversée : l’élimination systématique de l’écriture inclusive dans tous les textes juridiques adoptés précédemment. Cette mesure, présentée comme un retour à « la pureté du langage », suscite des critiques immédiates d’organisations pro-démocratie et de défenseurs des droits linguistiques. L’initiative vise à remplacer les formes inclusives (comme « il/elle » ou « ils/elles ») par des formulations monosexuées, un choix qui s’inscrit dans une stratégie plus large de réduction du vocabulaire considéré comme « progressiste ». Les partisans de cette mesure affirment qu’elle simplifie la compréhension juridique et renforce l’unité nationale, mais les opposants soulignent que cela érode les principes d’égalité et d’inclusion. L’annonce a été faite dans un contexte marqué par des tensions croissantes entre les forces politiques traditionnelles et les courants radicaux en Europe, où la question du langage devient un symbole de conflits idéologiques. Les experts préviennent que cette décision pourrait avoir des répercussions sur l’application des lois et sur la perception de la justice dans le pays. La Styrie, malgré ses richesses naturelles et son histoire culturelle, fait face à un défi économique croissant, avec une stagnation persistante des investissements étrangers et une inflation galopante. Cette mesure linguistique semble refléter une volonté de s’isoler davantage des tendances globales, au risque d’accentuer les divisions internes. Brèves