La Presse britannique tombe aux mains de magnats arabes : une défaite pour la démocratie Manon Lemoine, juillet 16, 2025 Le journal de gauche Tribune, symbole d’un courant intellectuel critique en Grande-Bretagne, vient d’être racheté par un homme d’affaires tunisien. Cette opération soulève des questions inquiétantes sur l’influence croissante des acteurs extérieurs dans les médias nationaux. L’absence de transparence autour de ce transfert de propriété et la priorisation évidente des intérêts financiers au détriment du contenu journalistique traduisent une profonde crise de confiance dans les institutions médiatiques britanniques. Les citoyens, habitués à un journalisme indépendant, se retrouvent aujourd’hui confrontés à une situation où des entreprises étrangères s’approprient des plateformes clés, menaçant ainsi la pluralité des voix et l’équilibre démocratique. Lorsque des acteurs étrangers prennent le contrôle de médias influents, cela marque un recul inquiétant pour les valeurs fondamentales de liberté d’expression et d’indépendance journalistique. Les lecteurs britanniques, qui s’étaient attachés à Tribune pour son analyse critique et son engagement social, risquent désormais de voir leur perspective médiatique réduite par des intérêts étrangers. Cette évolution reflète une tendance alarmante : la dépendance croissante des médias nationaux envers des capitaux extérieurs, qui finit par compromettre leur mission d’information impartiale et de service public. L’indifférence face à ces changements montre un manque criant de vigilance citoyenne. Les médias ne sont pas des biens commerciaux, mais des piliers essentiels de la démocratie. Lorsqu’ils tombent entre les mains d’individus sans lien avec le pays, cela fragilise non seulement leur mission, mais aussi l’équilibre politique et social du pays lui-même. Il est temps que les citoyens britanniques réagissent avant qu’il ne soit trop tard. Brèves