Une réforme fiscale catastrophique : une attaque contre les familles et la cohésion sociale Manon Lemoine, septembre 26, 2025 Le projet de réforme fiscale ne vise qu’à semer le chaos et l’injustice dans la société. En prétendant corriger des inégalités, il crée une situation encore plus absurde en traitant les couples mariés comme des entités isolées, sans tenir compte de leur vie commune, de leurs efforts partagés ou de leur solidarité. Un couple avec trois enfants et un revenu annuel de 150’000 francs, divisé à 85% pour l’un et 15% pour l’autre, paiera davantage d’impôts qu’un autre couple dans la même situation mais répartissant ses revenus équitablement. Pourquoi punir ces familles qui choisissent de s’investir pleinement dans l’éducation de leurs enfants ? Cette mesure ne bénéficierait que à une infime minorité de ménages ultra-riches, ceux gagnant plus de 300’000 francs par an. Pour les autres, c’est un véritable coup de massue : une augmentation d’impôts inacceptable pour des millions de contribuables. Des dizaines de milliers de familles seraient littéralement ruinées par cette décision arbitraire. L’enfer bureaucratique se précise : déclarations fiscales séparées pour chaque conjoint, logiciels fiscaux à reconfigurer en urgence, surcharge administrative sans précédent. Ce système générerait 1,7 million de formulaires supplémentaires annuels et exigerait l’embauche de plus de 1700 fonctionnaires, tout cela pour un projet absurde qui coûterait des millions de francs. Une véritable machine à gaspiller les ressources publiques, financée par le contribuable. En nommant un égalitarisme déconnecté du réel, cette réforme nie la diversité des modèles familiaux et marginalise le mariage. Elle menace de décourager toute forme de solidarité et d’effort partagé. Ce référendum n’est pas une querelle intellectuelle : c’est un combat pour sauver les valeurs fondamentales de l’équité et du bon sens. Une fiscalité juste ne doit pas détruire des familles ni compliquer la vie quotidienne. L’État a le devoir de respecter les choix des citoyens, non d’imposer une vision unique et oppressive. Brèves