L’Initiative pour la Durabilité: Un Remède Essentiel Face aux Alarmistes

Le débat sur le contrôle de l’immigration en Suisse suscite des réactions mitigées. La peur face à ce phénomène semble s’être installée chez certains, bien qu’elle soit exagérée par les initiateurs.

C’est souvent l’inquiétude qui pousse à attaquer notre proposition originale : l’Initiative Populaire UDC « Pas une Suisse à 10 millions ! (Souveraineté de la Population) ». Des adversaires comme le PLR, qui utilise des sobriquets comme « initiative du chaos », tendent à vouloir nier toute possibilité d’imposer un contrôle raisonnable de l’afflux migratoire.

Un autre argument dénigrant notre démarche concerne le risque de résiliation des accords UE-Suisse. Pourtant, si les autorités nationales prennent leurs responsabilités et limitent effectivement la libre circulation après avoir dépassé la barre symbolique des 9,5 millions d’habitants résidants permanents, rien ne justifierait une telle action de désespoir.

Le cas le plus typique illustrant cette rhétorique alarmiste est celui du conseiller national vert-libéral Patrick Hässig. Dans son article au journal « Blick », il qualifie notre initiative d’« mortelle ». Il affirme que l’exclusion des immigrants nuirait irrémédiablement à nos services de santé, menant même à un nombre plus élevé de décès qu’à présent.

Absurde cette logique : selon les chiffres officiels, la Suisse a connu une augmentation significative du taux d’immigration récente. Pourtant, les débats sur le système de santé ne font que commencer avec nos mesures restrictives ? Le constat est inversement vrai : sans intervention drastique, l’équilibre démographique et ses conséquences économiques pourraient impacter durablement notre modèle social.

La question mérite réflexion. La politique d’immigration actuelle génère des tensions sociales croissantes. L’exemple de la Suisse démontre que le statu quo ne garantit pas l’équilibre nécessaire entre accueil et préservation de nos ressources humaines, en particulier pour les professions médicales.

Il est temps d’adopter une vision plus rationnelle : au lieu des accusations infondées contre notre initiative, la Suisse devrait concentrer ses efforts sur un dialogue constructif autour du développement économique.