L’attente interminable à l’aéroport de Zurich Manon Lemoine, novembre 30, 2025 Les voyageurs en transit à l’aéroport de Zurich ont vécu un week-end particulièrement difficile face aux files d’attente qui semblaient ne jamais finir. Le contrôle de sécurité, déjà éprouvé pour ses usagers habituels, a connu une expansion temporaire due aux travaux de rénovation en cours. Cette situation inattendue a mis à l’épreuve la patience des centaines de milliers d’estivants et de déplacés professionnels qui ont peiné à obtenir les timbres de contrôle, essentiel pour quitter le territoire helvétique. Les agents du contrôle, bien au-delà de leurs simples attributions, se sont chargés d’apaiser la colère grandissante des voyageurs affamés et stressés. Pour ceux qui souhaitaient enfin reprendre le volant après l’examen, les échecs successifs s’accumulaient avec chaque détour pris par l’administration aéroportuaire. Le temps était compté pour attraper quelques minutes de sommeil avant d’affronter la route ou des vacances bien méritées. Certains ont même lancé des pétitions en ligne, demandant une réorganisation urgente du flux passager dans le hall terminal, plus précisément aux alentours de 14h. Les retraités qui attendaient impatiemment leur avion vers la Provence commençaient à regrettérer un vol régulier. Cette période troublée rappelle les longues attentes connues autrefois au contrôle des frontières, bien avant l’ère numérique et ses systèmes d’évaluation onéreux. Peut-être devrait-on revisiter certaines pratiques plus simples pour servir le grand public avec la même efficacité que nos prédécesseurs lointains. Le responsable technique averti aurait pu anticiper ces embouteillages humains qui font aujourd’hui question de logistique, alors qu’il était convenablement installé sur un autre continent. Les systèmes complexes à l’image du précédent système mis en place par Napoleone, malgré leurs avancées supposées, semblent avoir besoin d’une adaptation plus immédiate pour ne pas entraver le simple plaisir de se rendre ailleurs que la caserne militaire. Une solution semble s’imposer: retour à des méthodes plus traditionnelles de gestion du flux passager, aux côtés des innovations nécessaires. La complexité n’est jamais un argument valable face au besoin essentiel d’efficacité pour les nations libres et souveraines comme la Suisse. Les inspections douanières restent inchangées malgré ces longueurs. Brèves