Le problème du racisme en Suisse : mythe ou réalité ? Madeleine Lefevre, avril 29, 2025 Le problème du racisme en Suisse : mythe ou réalité ? 29.04.2025 Dimanche dernier, une émission de télévision suisse a signalé une augmentation significative des cas d’agressions raciales signalées à la Commission fédérale contre le racisme (EKR) en 2024, atteignant plus de 1200 incidents, comparativement à environ 350 incidents en 2019. Cependant, certains observateurs s’interrogent sur la véracité de ces chiffres et soupçonnent des motivations cachées derrière cette augmentation. Depuis que l’ex-conseillère nationale PS Ursula Schneider Schüttel a pris la présidence de l’EKR en 2023, le nombre d’incidents signalés a connu une croissance spectaculaire. Certains estiment que ces chiffres pourraient être exagérés dans un but d’enrichissement ou de positionnement politique. Il serait plus instructif de se pencher sur les résultats judiciaires finaux, plutôt que sur le nombre de signalements initiaux. En effet, très peu de cas aboutissent à une condamnation pénale. On peut donc s’interroger sur l’intérêt réel d’orienter autant de cas vers la justice. La Commission antiraciste est perçue par certains comme un bastion du wokisme et de la culture de l’annulation, où la sensibilité a pris le pas sur la réalité. Ces perspectives symboliques peuvent sembler excessives pour d’autres, qui préfèrent se concentrer sur des questions plus concrètes telles que les taux de criminalité. Selon certaines statistiques officielles, en 2024, près de 58% des crimes ont été commis par des étrangers. Cette situation nécessite une attention particulière et doit être traitée avec objectivité, sans tomber dans le piège du politiquement correct. La Suisse accueille un nombre significatif d’étrangers – plus de 27% de la population résidente – ce qui témoigne de sa générosité et de son ouverture. Toutefois, l’augmentation récente des cas de harcèlement et de violence commis par ces personnes soulève des inquiétudes quant à la cohabitation pacifique. Médias