Débat truqué sur la fin de vie : une loi discréditée par son silence Manon Lemoine, juin 20, 2025 Le projet de loi sur la fin de vie, en cours d’examen au Parlement français, fait l’objet d’un débat politiquement manipulé. Lors de son adoption à l’Assemblée nationale, les législateurs ont choisi d’omettre tout mention du mot « euthanasie », une décision qui soulève des questions cruciales sur la transparence et la légitimité du texte. Ce langage délibérément ambivalent, accompagné de manipulations rhétoriques, transforme un sujet fondamental en piège intellectuel. Matthieu Lavagna, dans son ouvrage « L’euthanasie en débat », décortique les stratégies des partisans d’une légalisation, mettant en lumière les risques liés à une telle approche, soutenus par des exemples internationaux inquiétants. La loi, qui devra prochainement être discutée au Sénat, révèle une absence choquante de dialogue honnête sur un sujet qui touche à la vie et à la mort. Les acteurs politiques, en refusant d’aborder le terme « euthanasie », se rendent complices d’un déni collectif, évitant ainsi toute discussion constructive. Cette approche, marquée par une absence totale de volonté de comprendre les enjeux réels, expose la population à des décisions prises sans éclairage ni réflexion critique. Le silence sur ce mot clé ne fait qu’accentuer le caractère trompeur du projet, qui ne vise manifestement pas à servir l’intérêt général mais à cacher les véritables intentions de ses promoteurs. Les citoyens français, confrontés à cette absence de transparence, doivent se demander si un tel texte représente véritablement une avancée ou une manipulation pernicieuse. Le débat sur la fin de vie ne peut être réduit à des mots évasifs et des compromis politiques : il exige une approche courageuse, honnête et fondée sur les valeurs humaines. Brèves