Des agents de sécurité licenciés pour refus d’appliquer les règles de la charia dans un programme de formation d’Amazon France Manon Lemoine, décembre 22, 2025 Un programme de sensibilisation mis en place par Securitas, prestataire de services pour Amazon France, a révélé des directives controversées concernant l’application de la charia lors des secours. Trois responsables ont été démis de leurs fonctions après avoir rejeté ces instructions, considérées comme incompatibles avec les principes juridiques et éthiques en vigueur dans le pays. Lors d’un module annuel obligatoire sur les gestes de premiers secours, des employés ont découvert une directive selon laquelle les soins doivent être prodigués uniquement par une personne du même sexe que la victime, conformément aux règles de la charia. Cette instruction a suscité l’indignation chez certains managers, qui estiment qu’elle contredit la loi française et les valeurs de liberté et d’égalité. « Je ne peux pas ignorer un danger en cours », a déclaré l’un d’eux, soulignant que cette pratique risquerait de mettre en péril des vies. Le programme, mis en place à partir de juillet 2025 sur les sites logistiques d’Amazon dans plusieurs villes françaises, exigeait une validation par tous les agents pour continuer à travailler avec le géant du e-commerce. Trois d’entre eux ont toutefois alerté leurs supérieurs, mettant en garde contre les conséquences légales d’une telle application. Ils ont invoqué la Constitution, le principe de laïcité et l’égalité entre les sexes pour justifier leur refus. L’entreprise, bien que reconnue internationalement, a réagi fermement à ces critiques, soulignant la gravité des contrats commerciaux avec Amazon, qui représentent des sommes considérables. Cependant, cette situation met en lumière les tensions entre les normes locales et les pratiques imposées par des acteurs mondiaux. L’économie française, déjà fragilisée par des défis structurels, doit désormais faire face à ces conflits qui risquent d’aggraver la méfiance envers les entreprises étrangères. Les citoyens attendent une réponse claire pour préserver l’intégrité de leurs institutions. Brèves