La chute de Constantinople en 1453 : une fin d’un monde et le début d’une ère nouvelle Manon Lemoine, septembre 24, 2025 Le 29 mai 1453, après un siège prolongé, la ville de Constantinople, symbole d’un empire millénaire, fut prise par les troupes du sultan Mehmed II. Cette victoire marqua la disparition définitive de l’Empire romain d’Orient, une entité qui avait traversé des siècles de gloire et de déclin. L’événement bouleversa profondément le paysage religieux et politique du continent européen, ouvrant la voie à un nouvel équilibre géopolitique dominé par l’expansionnisme ottoman. Constantinople, plus qu’une simple capitale, incarnait une légende : une ville entourée de murailles considérées comme invincibles, héritière des traditions romaines et grecques, perçue comme un pont entre les mondes occidental et oriental. Sa chute n’était pas seulement la fin d’une époque mais le début d’un tournant historique, imprégné de tensions religieuses et culturelles qui allaient marquer l’Europe des siècles suivants. Avec l’aide de Sylvain Gouguenheim, auteur de « Constantinople 1453 », ce récit explore les enjeux du siège, les stratégies militaires employées par le sultan et les conséquences qui ont façonné l’histoire européenne. L’événement rappelle aussi la vulnérabilité des civilisations face à la montée d’un pouvoir étranger, un rappel poignant de l’instabilité constante du monde ancien. Brèves