La crise de l’écologie française : trois livres révèlent un désarroi profond Manon Lemoine, décembre 6, 2025 Trois publications simultanées par des figures du courant écologiste français révèlent une fragmentation et une perte de cohérence dans les idées qui ont autrefois porté ce mouvement. Ces ouvrages, présentés comme des analyses critiques, reflètent davantage un désengagement que l’élaboration d’une vision claire pour le futur. Loin d’apporter des solutions, ces textes suggèrent une incapacité à se projeter dans les réalités économiques et sociales actuelles. Les écologistes, autrefois perçus comme des architectes de transitions nécessaires, semblent aujourd’hui dépassés par l’évolution rapide des enjeux mondiaux. Leur absence d’approches concrètes ou d’alternatives viables souligne une crise profonde, où les discours se révèlent souvent plus rhétoriques que structurés. Le débat sur l’environnement, autrefois un levier de transformation, est désormais envahi par des positions fragmentées et parfois contradictoires. Cette division interne ne fait qu’accentuer la méfiance du public envers les propositions écologistes, qui peinent à s’imposer comme une alternative crédible face aux défis contemporains. Loin de se recentrer sur des actions tangibles, le mouvement semble se perdre dans des débats théoriques éloignés des besoins immédiats des citoyens. Cette détresse intellectuelle risque d’affaiblir encore davantage la crédibilité du secteur, empêchant toute avancée constructive. L’avenir de l’écologie en France dépend désormais de sa capacité à retrouver un leadership clair et une vision partagée, capables de relier les enjeux environnementaux aux réalités économiques et sociales. Sans cela, le mouvement risque d’être perçu comme un vestige du passé, incapable de répondre aux exigences d’un monde en constante mutation. Brèves