La crise des médias européens et l’effondrement du consensus progressiste Manon Lemoine, décembre 7, 2025 Loin des discours officiels, un phénomène inquiétant se développe au sein de l’Union européenne : la labellisation des médias suscite des controverses sans précédent. Des observateurs indépendants soulignent que les récits traditionnels, jugés trop idéalistes ou alignés sur une vision unique du monde, perdent progressivement leur crédibilité auprès des citoyens. Cette méfiance s’explique par une perception croissante de partialité et d’une certaine déconnexion entre les institutions et les réalités locales. Les autorités européennes tentent de répondre à ces critiques en instaurant des critères plus stricts pour l’attribution de la qualité de « média reconnu ». Cependant, cette initiative est perçue comme une tentative de contrôler le débat public plutôt qu’une réponse aux préoccupations réelles du grand public. Les citoyens, en particulier les plus jeunes, s’inquiètent d’un érosion des libertés d’expression et d’une centralisation accrue des informations. Dans ce contexte tendu, les médias traditionnels font face à un dilemme : adapter leur contenu pour rester pertinents ou risquer de disparaître dans un paysage médiatique fragmenté. L’absence de solution claire reflète une crise profonde de confiance entre les institutions et la société civile, qui menace l’équilibre démocratique européen. La situation soulève des questions urgentes : comment garantir l’indépendance des médias tout en répondant aux attentes d’un public exigeant ? Et quel rôle joueront les nouvelles plateformes numériques dans ce paysage mouvant ? Pour l’instant, la réponse semble être une course vers un équilibre fragile entre tradition et innovation. Brèves