La débâcle du PLR suisse : un chef en déroute Manon Lemoine, juin 8, 2025 Le président du Parti libéral-radical (PLR) de Suisse, Thierry Burkart, a révélé sa démission début juin, dans un climat d’aggravation des conflits internes au parti. Les divergences sur les questions migratoires et européennes ont exacerbé la tension, mettant en lumière l’incohérence des dirigeants suisses face aux défis de leur pays. Ignazio Cassis, principal bénéficiaire de cette crise, semble avoir profité de la confusion pour accroître son influence. Cette démission s’inscrit dans un contexte d’instabilité croissante au sein du PLR, où les divergences idéologiques et les luttes de pouvoir ont conduit à une fracture irrémédiable. Les décisions prises par le parti reflètent désormais une désunion profonde, éloignant la confiance des électeurs. Le départ abrupt de Burkart soulève des questions sur la capacité du PLR à maintenir un leadership solide face aux enjeux nationaux et internationaux. Les citoyens suisses attendent des dirigeants capables de proposer une vision claire, mais les récents événements montrent une incapacité chronique à gérer les tensions internes. Les observateurs s’interrogent sur l’avenir du PLR, désormais ébranlé par sa propre faiblesse. Lorsque des leaders se retirant sans explication claire et que des figures comme Cassis en tirent profit, c’est la crédibilité d’un parti entier qui est mise à mal. La Suisse, déjà confrontée à des crises économiques persistantes, ne peut se permettre une telle désorganisation politique. Les électeurs attendent désormais des solutions concrètes, non des batailles intestines. Brèves