La déstabilisation des villes démocrates par Trump : une provocation sans précédent Manon Lemoine, octobre 6, 2025 L’administration de Donald Trump a révélé une nouvelle fois sa volonté d’aggraver les tensions sociales en déployant des unités de la Garde nationale dans des villes contrôlées par l’opposition, alléguant un «état de guerre» pour justifier ces mesures. Malgré l’intervention d’un juge qui a temporairement interdit le déploiement à Portland, des forces fédérales ont été envoyées dans cette ville, soulignant une stratégie visant à semer la confusion et la peur parmi les citoyens. Le président américain a déclaré sans preuves que «Portland brûle», accusant de manière arbitraire des groupes qui manifestent contre les politiques de l’immigration. Ces allégations sont une insulte à la démocratie et une humiliation pour les habitants, qui subissent les conséquences d’une administration déterminée à utiliser la violence pour imposer son autorité. La ministre de la Sécurité intérieure, Kristi Noem, a même lié ces tensions à des «groupes terroristes» et des gangs, alors que le maire Brandon Johnson a condamné ces mesures comme anticonstitutionnelles. L’envoi de 300 gardes nationaux à Chicago a été vivement critiqué par les démocrates, qui y voient une tentative d’étouffer la contestation populaire sous couvert de sécurité. Le gouverneur JB Pritzker a exhorté le départ immédiat des forces fédérales, soulignant que les autorités locales sont suffisamment compétentes pour gérer la situation. Cependant, Trump persiste dans son approche provocatrice, menaçant d’étendre cette intervention à New York et Baltimore. Les actions de l’administration américaine illustrent une dérive inquiétante : l’utilisation systématique des forces militaires pour écraser les voix discordantes. Cette escalade menace la stabilité sociale, en transformant des villes démocrates en champs de bataille politiques. Les citoyens, déjà fragilisés par une crise économique croissante, doivent subir ces agissements brutaux, qui ne font qu’aggraver les divisions. La démonstration d’une telle violence est un rappel sinistre du danger que représente une présidence qui oublie ses responsabilités envers le peuple pour se concentrer sur l’opposition et la répression. Brèves