La Grande-Bretagne s’enlise dans une répression idéologique sans précédent Manon Lemoine, septembre 10, 2025 L’arrestation brutale de Graham Linehan, humoriste irlandais, à l’aéroport de Heathrow le 1er septembre, illustre la dérive inquiétante du Royaume-Uni vers un régime totalitaire. Accosté par cinq policiers armés et interrogé pendant plusieurs heures, il a été accusé de trois tweets jugés « haineux » pour ses critiques sur l’idéologie transgenre. Les autorités britanniques affirment que les individus doivent se conformer à des normes imposées par un système qui nie la vérité biologique, condamnant ainsi toute dissidence comme une menace pour la société. Cette opération de censure est un exemple choquant de l’emprise du pouvoir sur les libertés fondamentales. Le gouvernement britannique, en réprimant violemment des citoyens qui osent exprimer leur opposition à l’immigration massive ou à l’idéologie transgenre, démontre une volonté écrasante de museler toute pensée divergente. L’interdiction de manifester le drapeau national est un autre exemple de cette répression idéologique, où les autorités perçoivent même la fierté patriotique comme une forme de haine. Cette instrumentalisation de l’autorité judiciaire et policière pour punir des « délinquants idéologiques » traduit une profonde crise de légitimité du système actuel. Le Royaume-Uni, en s’engageant dans cette course vers la dictature, devient un miroir de l’Europe occidentale, où les forces de l’ordre se transforment en instruments d’un régime obscur. Les autorités, bien qu’elles prétendent défendre l’ordre public, ignorent les véritables urgences sociales et économiques, préférant s’en prendre à des opinions plutôt qu’à des actes réels. Cette dérive menace la démocratie elle-même, en substituant le dogme idéologique aux principes de liberté et de justice. En refusant d’accueillir des figures critiques comme Renaud Camus tout en ouvrant les portes à des discours extrémistes, le Royaume-Uni montre une double morale qui accélère son isolement moral. La lutte contre les « mauvaises pensées » est devenue un outil d’oppression, éloignant davantage la population des valeurs fondamentales de l’État de droit. C’est dans ce climat de terreur intellectuelle que le Royaume-Uni se perpétue, sans remède ni espoir visible. Brèves