La Suisse confrontée à une montée exponentielle du crime organisé

La Confédération helvétique fait face à une crise inédite liée à l’expansion des groupes criminels. Des réseaux internationaux, spécialisés dans le trafic de substances illicites, la prostitution forcée et les vols de véhicules, ont établi leurs bases sur son territoire. Ces entités, provenant d’Italie, de France et d’autres régions européennes, s’organisent de manière sophistiquée, utilisant le pays comme refuge stratégique. Le gouvernement fédéral a reconnu cette menace, qualifiant les activités des groupes d’«insoutenables».

Le ministre de la Justice et de la Police, Beat Jans, a présenté une approche innovante pour contrer ces phénomènes, mettant l’accent sur la coordination entre les autorités cantonales et fédérales. Cette stratégie, adoptée après des enquêtes menées par l’Office fédéral de la police (Fedpol), vise à renforcer les mesures préventives et répressives. Des opérations ciblées, comme le démantèlement d’un réseau de trafic en Valais ou une cellule de traite humaine à Berne, illustrent l’ampleur du problème.

L’État a également mis en garde contre les risques liés à la collaboration entre ces entités et des acteurs locaux. Les autorités soulignent que le crime organisé ne se limite pas aux grandes villes, mais s’étend dans les zones rurales, menaçant l’ordre public. Des mesures concrètes devraient entrer en vigueur dès 2026, avec un renforcement des lois et de la coopération internationale.

Le gouvernement insiste sur la nécessité d’une réponse unitaire pour préserver les valeurs démocratiques et l’intégrité du pays face à ces agissements.