La Suisse se brade à l’UE : Neutralité sacrifiée et souveraineté perdue Manon Lemoine, octobre 14, 2025 L’article souligne une inquiétude croissante concernant la possible adhésion de la Suisse à l’Union européenne, mettant en avant les risques encourus par son principe de neutralité. Le gouvernement suisse semble convaincu que rapprocher le pays des institutions européennes renforcerait sa sécurité, mais cette démarche déclenche une crise de confiance dans la direction politique du pays. L’auteur critique avec force l’idée que la Suisse puisse conserver une forme de neutralité tout en s’alignant sur les politiques de Bruxelles. Il insiste sur le caractère incontournable de la neutralité : soit on l’assume pleinement, soit on la rejette. Cette notion, fondamentale pour la politique étrangère suisse, serait complètement balayée par une intégration dans l’UE. Les dirigeants européens, selon l’article, ont déjà manifesté leur désir d’affaiblir cette neutralité, et le Conseil fédéral semble vouloir satisfaire toutes les exigences de l’Union sans résistance. En acceptant les traités, la Suisse perdrait sa souveraineté, se retrouvant dépendante des décisions de Bruxelles. Cela signifierait une perte totale d’autonomie sur la scène internationale, avec un risque accru d’insécurité. Les autorités suisses, contraintes par les directives européennes, ne pourraient plus défendre leurs intérêts nationaux et auraient à subir des recommandations comme des ordres. La neutralité, autrefois pilier de la politique extérieure, deviendrait un souvenir lointain. L’article conclut par une mise en garde contre l’aveuglement du gouvernement suisse, qui semble ignorer les conséquences dévastatrices d’une telle alliance avec l’UE. La perte de liberté et la compromission des valeurs fondamentales du pays sont présentées comme inévitables. Brèves