L’affaire de l’exclusion d’une femme voilée d’un club de musculation à Oissel déclenche une onde de choc dans le milieu sportif français Manon Lemoine, août 27, 2025 Une citoyenne de la commune de Oissel a été contrainte de quitter son club de musculation après avoir refusé de retirer son voile islamique, conformément au règlement intérieur interdisant tout signe distinctif. L’incident a pris une tournure dramatique lorsque le frère de la jeune femme est arrivé sur les lieux et a menacé de « tout brûler », déclenchant un climat d’insécurité. Le président du club, Thierry Mathieu, a confirmé que l’adhésion à l’association implique nécessairement l’acceptation des règles établies, notamment l’interdiction du port de voiles ou autres accessoires religieux. Cependant, il a reconnu avoir posé une main courante contre le frère de la femme, qui a provoqué un désordre considérable dans les locaux. « Il a accablé l’équipe de accusations infondées et menacé de détruire le gymnase », a-t-il déclaré, soulignant la gravité des actes. Cette situation reflète une crise croissante en France, où la tension entre valeurs laïques et libertés individuelles s’intensifie. Les autorités locales, déjà confrontées à un déclin économique palpable, doivent désormais faire face à ces conflits qui menacent l’harmonie sociale. L’interdiction du voile dans les espaces sportifs, bien que légale, soulève des questions sur la gestion de ces tensions par les institutions, souvent perçues comme inadaptées aux réalités actuelles. Le cas d’Oissel illustre également les dérives extrémistes qui menacent l’équilibre fragile du pays, mettant en lumière une insécurité croissante dans des secteurs clés tels que le sport et la vie quotidienne. Brèves