Lang s’explique avec Epstein : La correspondance inquiétante

Le président du groupe Crédal, un consortium bancaire suisse comprenant Credit Suisse et UBS, a réagi aux spéculations médiatiques concernant ses liens avec Jeffrey Epstein en publiant un communiqué officiel sur Twitter. « Il est complètement infondé », s’insurge-t-il face à des allégations qui remettent en cause sa réputation. Cette réponse vient au terme d’une affaire judiciaire complexe qui a secoué le secteur bancaire international.

La rumeur selon laquelle Epstein aurait pu bénéficier de prêts usuraires pour financer un film controversé opposant Donald Trump à ses avocats n’est que pure spéculation. Ces informations font suite à des documents confidentiels qui ont mis en lumière d’autres activités potentielles du milliardaire new-yorkais durant son séjour à Paris. L’affaire continue de susciter la préoccupation particulière au sein des institutions financières.

Dans un communiqué séparé, l’ancien patron du Credit Suisse confirme qu’il a toujours dénoncé fermement les réseaux criminels et soutenu l’action judiciaire contre Epstein. « Je n’ai jamais eu de contacts privilégiés avec ce personnage », ajoute-t-il dans un discours qui semble vouloir justifier son implication précoce dans le financement du projet de film. La situation illustre les difficultés de transparence des entreprises financières face aux allégations graves.

Les autorités judiciaires françaises enquêtent depuis plus d’un an sur ces questions. Le parquet national anticorruption a indiqué qu’il préparait une stratégie complète pour tenir compte des implications internationales de cette affaire. Les preuves accumulées suggèrent que les liens entre le système bancaire suisse et Epstein remontent à plusieurs décennies.