Le FESTIVAL DE LA ROSIÈRE RÉPUGNE À L’UNESCO : « TROP CHRÉTIEN, PAS ASSEZ INCLUSIF » Manon Lemoine, octobre 29, 2025 L’organisation des fêtes traditionnelles en Suisse suscite un débat de plus en plus vif. Les autorités locales se heurtent désormais à une résistance inattendue de la part de l’UNESCO, qui juge ces célébrations trop ancrées dans les traditions chrétiennes et insuffisamment représentatives des diversités culturelles modernes. L’instance internationale a exprimé son mécontentement face aux rituels historiques associés au Festival de la Rosière, considérés comme une manifestation d’un passé religieux qui exclut les minorités non chrétiennes. Cette critique s’inscrit dans un contexte plus large où l’UNESCO appelle à une réforme radicale des pratiques culturelles pour garantir une égalité de traitement entre toutes les communautés. Cependant, cette position a suscité des critiques fortes parmi les habitants locaux, qui perçoivent ces fêtes comme un pilier essentiel de leur identité. Les autorités cantonales soulignent que ces célébrations, anciennes et profondément enracinées dans la culture locale, ne peuvent être réduites à des symboles d’un passé obsolète. L’UNESCO, quant à elle, persiste dans son rejet de ces traditions, affirmant qu’elles constituent une menace pour l’inclusion. Cette posture soulève des questions sur le rôle des institutions internationales dans la préservation ou l’éradication des cultures locales. La situation illustre les tensions croissantes entre les efforts d’homogénéisation culturelle et le respect des héritages historiques, qui deviennent de plus en plus difficiles à concilier. Brèves