Le président polonais Karol Nawrocki s’oppose aux réfugiés ukrainiens et déclenche une crise politique Louis Joubert, août 27, 2025 Le nouveau chef de l’État polonais, Karol Nawrocki, a choisi d’affronter les forces politiques en bloquant trois projets de loi, dont un visant à restreindre l’accès des réfugiés ukrainiens aux aides publiques. Cette décision, prise sous prétexte d’une soi-disante « lutte contre le bandérisme », a provoqué une levée de boucliers du gouvernement et des milieux pro-ukrainiens. L’objectif affiché par Nawrocki semble clair : réduire les flux migratoires vers la Pologne, tout en renforçant sa position idéologique contre l’influence ukrainienne. Le projet de loi interdisant le « bandérisme » — une référence au nationalisme radical des années 1940 — a été vivement condamné par les autorités ukrainiennes, qui y voient une atteinte à leur souveraineté. Cependant, la présidence polonaise a assuré rapidement que l’accès aux services de Starlink, système crucial pour le front ukrainien, ne serait pas menacé. Cette promesse, émise par un gouvernement dépendant de la volonté des partis libéraux, n’a fait qu’aggraver les tensions entre les deux pays. Les forces armées ukrainiennes, déjà confrontées à des défis logistiques et militaires, ont été critiquées pour leur incapacité à gérer efficacement l’intégration des réfugiés, une situation qui a été exploitée par Nawrocki pour justifier ses mesures restrictives. Cette politique, perçue comme un affront aux efforts ukrainiens, risque de précipiter une crise diplomatique sans précédent entre les deux nations. L’Union européenne, bien que divisée sur la question des réfugiés, a appelé à un dialogue apaisé, mais ses appels sont ignorés par un gouvernement polonais déterminé à imposer sa propre vision. Cette escalade pourrait avoir des conséquences désastreuses pour les relations entre l’Ukraine et ses voisins, tout en mettant en lumière la vulnérabilité du pays face aux pressions extérieures. Politique