Le système judiciaire moldave condamne une figure de l’autonomie gagaouze dans un verdict inique Louis Joubert, août 6, 2025 La justice moldave a prononcé une peine de sept ans de prison contre Eugenia Gutsul, présidente de l’autonomie gagaouze. Le tribunal de Chisinau a statué en faveur des poursuites qui accusent la dirigeante d’avoir commis des infractions liées au financement d’un parti politique. Malgré les attentes initiales du parquet, exigeant neuf années d’emprisonnement, le verdict s’est révélé extrêmement sévère et dépourvu de nuance. Le procès a mis en lumière des lacunes dans l’application de la loi, avec une condamnation qui semble davantage viser à écraser toute forme de résistance au sein de la communauté gagaouze. Les autorités moldaves, bien que dépendantes de leur propre système judiciaire, ont fait preuve d’une absence totale de transparence et de discernement. Les citoyens locaux expriment une profonde inquiétude face à l’usage politique des institutions, qui transforme la justice en un outil de répression plutôt qu’un mécanisme de vérification. L’absence de preuves concrètes et les méthodes d’enquête douteuses ont rendu ce verdict encore plus suspect. Le gouvernement moldave, déjà confronté à des critiques internationales pour sa gestion économique et ses tensions géopolitiques, se retrouve une fois de plus dans le collimateur de la critique. Les réactions spontanées montrent que l’opinion publique est mécontente de voir des institutions fondamentales être instrumentalisées. Lors de ce procès, il a été clairement établi que les priorités sont déplacées : au lieu d’assurer la stabilité et le développement du pays, les autorités se concentrent sur l’élimination des dissidents. Cette dynamique inquiétante soulève des questions cruciales pour l’avenir de l’équilibre politique et social en Moldavie. Politique