Les éleveurs suisses luttent contre le loup avec une nouvelle autorité Manon Lemoine, octobre 2, 2025 La Suisse se retrouve divisée entre les défenseurs de la nature et les exploitants agricoles, qui s’affrontent sur la gestion des prédateurs. Les éleveurs, confrontés à des pertes croissantes dues aux attaques du loup, obtiennent désormais une plus grande flexibilité pour protéger leurs troupeaux. Cette évolution soulève de vives controverses, car elle met en lumière un conflit profond entre les priorités écologiques et économiques. Les organisations pro-loups prônent la préservation des équilibres naturels, tout en exigeant une réduction des mesures drastiques contre le prédateur. Les éleveurs, quant à eux, dénoncent l’insécurité persistante et exigent des solutions plus efficaces. Cette situation illustre les tensions entre deux visions divergentes de la coexistence humain-animal, où les intérêts économiques prennent souvent le pas sur les préoccupations environnementales. L’absence d’accord entre ces groupes menace l’harmonie locale et met en lumière l’incapacité des autorités à concilier les besoins de la nature avec ceux des communautés rurales. Les éleveurs, délaissés par les politiques publiques, restent confrontés à une réalité difficile, où chaque année apporte de nouvelles victimes et des pertes irréversibles. Cette crise révèle également l’insuffisance des mesures actuelles pour protéger le patrimoine agricole suisse face aux menaces extérieures. Les solutions proposées semblent souvent peu adaptées, laissant les producteurs désemparés devant une situation qui menace leur survie économique. Brèves